La Société géographique royale du Canada collabore avec Le projet Anthropocène sur un programme éducatif à l’échelle du Canada qui décrit l’étendue des répercussions humaines sur la planète

Pour diffusion immédiate : le 13 juin 2019, 7h, HNE

 

La Société géographique royale du Canada collabore avec Le projet Anthropocène sur un programme éducatif à l’échelle du Canada qui décrit l’étendue des répercussions humaines sur la planète

 

Toronto et Ottawa : Cet automne, la Société géographique royale du Canada (SGRC) proposera un programme éducatif bilingue unique aux enseignants partout au Canada en collaboration avec Le projet Anthropocène, réalisé par les artistes primés Nicholas de Pencier, Edward Burtynsky et Jennifer Baichwal. Ce programme éducatif, qui sera diffusé de concert avec la Semaine de l’éveil à la géographie en novembre 2019, portera sur l’étendue de la dépendance au plastique au sein du Canada.

Le projet Anthropocène a été reçu avec succès dans le cadre du lancement de deux expositions, au Musée des beaux-arts de l’Ontario à Toronto et au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, et d’un long-métrage documentaire en septembre 2018. Le nouveau Programme éducatif Anthropocène (PEA) comprendra des films en réalité virtuelle 360 degrés, de courts films éducatifs de Baichwal et de Pencier décrivant à grande échelle les activités anthropiques, des photographies gigapixel interactives et en ligne, une expérience en réalité augmentée (RA) de pointe et une carte-tapis géante à haute résolution à grande échelle présentant une des photographies de Burtynsky ainsi que des sections de films connexes (compris dans la trousse éducative en circulation). Tous ceux-ci complèteront les plans de leçon et les guides de l’enseignant. Tout le matériel éducatif du PEA sera rédigé par des enseignants qualifiés de Canadian Geographic Éducation et lié au cadre d’apprentissage national du Canada de la géographie de la maternelle à la douzième année.

De plus, le PEA se composera de trousses éducatives en circulation qui seront offertes gratuitement aux écoles canadiennes pour une période d’emprunt de trois semaines. Pour accommoder les écoles qui n’auront pas immédiatement accès aux trousses, des ressources en ligne seront disponibles et gratuites grâce au téléchargement et à la diffusion en continu à partir des sites Web de Can Geo Éducation et du projet Anthropocène.

Le programme tirera parti de ces superbes ressources audiovisuelles et de l’expertise reconnue et des réseaux de distribution de la Société géographique royale du Canada pour étendre la portée du projet Anthropocène. En retour, cela donnera lieu à une compréhension par l’expérience, puissante et riche, des répercussions humaines sur la planète pour les élèves d’un océan à l’autre, de la 4e à la douzième année (de 9 à 18 ans). Plus de 22 000 enseignants du pays feront l’expérience de ce projet grâce au volet éducatif de la SGRC, Canadian Geographic (Can Geo) Éducation.

« Le projet Anthropocène est une ravissante occasion pour la Société de collaborer avec certains artistes exemplaires du Canada pour influencer la perspective que la prochaine génération de Canadiens aura de l’environnement, surtout quand il s’agit de saisir l’incidence des humains sur la planète, affirme John Geiger, chef de la direction de la Société géographique royale du Canada. De superbes ressources audiovisuelles ainsi que des outils d’apprentissage aideront les élèves à approfondir leur compréhension de la commodité du style de vie actuel et de ses conséquences irréparables sur la planète. »

« Après avoir été témoins de l’implication remarquable des élèves dans le film documentaire et les expositions aux Musées, nous sommes enchantés que les cinq années dédiées à la recherche et à la production à l’origine du projet Anthropocène aient porté fruit. Nous avons concrétisé une composante du programme scolaire maintenant offerte aux élèves et enseignants. Nous sommes honorés de prolonger la collaboration, qui a commencé avec les scientifiques du groupe de travail d’Anthropocène, et de travailler avec les incroyables experts en éducation de la SGRC et ainsi rejoindre les enseignants partout au pays, » témoignent Nicholas de Pencier, Edward Burtynsky et Jennifer Baichwal.

Outre le sujet du plastique, le PEA a aussi l’objectif de développer les guides de discussion de l’enseignent pour aborder d’autres principes clés de l’étude d’Anthropocène (la déforestation, l’anthroturbation, l’extinction, etc.). Le projet comprendra également un concours national entre écoles, mettant les élèves au défi d’interpréter de manière créative les thèmes d’Anthropocène dans leurs propres collectivités.

« Le mois dernier, les Nations Unies ont publié un rapport montrant que près d’un million d’espèces sont menacées d’extinction en raison des répercussions humaines sur la planète. Au cours des trois dernières années et demie, le Canada a pris des mesures pour doubler la protection de la nature, combattre la pollution par le plastique et lutter contre le changement climatique. Je suis si ravie que ce projet renseigne plus de jeunes gens et les intègre dans le crucial dialogue en cours au Canada. C’est l’avenir des jeunes qui est en jeu : nous devons tous reconnaitre que nous ne laissons pas la Terre en héritage à la prochaine génération lorsque nous en avons fini, au lieu, nous lui empruntons », affirme Catherine McKenna, ministre de l’Environnement et du Changement climatique.

Le PEA offrira une vitrine sur l’étendue des effets humains tandis qu’il étudie la surabondance du plastique autour du monde. Le but est de fournir aux élèves une éducation fondée sur la science et l’expérience à propos des cycles de l’extraction, de la consommation et du gaspillage, auxquels les humains participent.

Le Programme éducatif Anthropocène a été entrepris avec le soutien financier du gouvernement du Canada, précisément le ministère de l’Environnement et du Changement climatique, et de la Fondation RBC et a été produit avec l’implication du Fonds TELUS.

 

Un mot sur la Société géographique royale du Canada

La Société géographique royale du Canada est un organisme à but non lucratif fondé en 1929 qui vise à enrichir les connaissances sur le Canada pour les Canadiens et le monde entier. La Société publie les revues Canadian Geographic et Géographica, et son volet éducatif, Canadian Geographic Éducation, compte plus de 22 000 membres.

Un mot sur Anthropocène

Le projet Anthropocène est constitué d’un ensemble de travaux, ou d’un corpus d’œuvres, multidisciplinaire réalisé par les collaborateurs de renommée mondiale Nicholas de Pencier, Edward Burtynsky et Jennifer Baichwal. Associant art, cinéma, réalité virtuelle, réalité augmentée et recherche scientifique, le projet étudie l’influence humaine sur l’état, la dynamique et le futur de la Terre.
theanthropocene.org

Un mot sur le Fonds TELUS

Le fonds TELUS finance des contenus d’exception qui promeuvent la santé et le bien-être des Canadiens. Le fonds est accessible grâce à la vision de TELUS Corporation et l’incroyable succès de TELUS TV, qui a plus de 1,1 million de clients en Colombie-Britannique, en Alberta et au Québec. Ce fonds, géré de façon indépendante, représente une société sans but lucratif certifiée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes en tant que Fonds de production indépendante canadienne admissible à la gestion des contributions financières de TELUS Corporation, dans le soutien aux émissions canadiennes. Depuis son lancement en 2013, le Fonds a accordé plus de 25 millions répartis dans plus de 100 projets.  

 

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Renseignements aux médias :

 

Alanna Smith, Gestionnaire des communications et des médias

Edward Burtynsky Photography / The Anthropocene Project

alanna@edwardburtynsky.com

 

Deb Chapman, Gestionnaire des communications

La Société géographique royale du Canada / Canadian Geographic Enterprises

chapman@rcgs.org